Mythes et réalités sur l’autisme

Avril est le mois de l’autisme au Québec et c’est aussi l’occasion pour vous de tester vos connaissances sur le sujet.

Saviez-vous qu’en Montérégie 1 enfant sur 49 présente un Trouble du spectre de l’autisme (TSA).

L’autisme ne touche que les enfants ?

Mythe : L’autisme est un trouble du développement d’origine neurologique qui est présent dès la naissance et dont les symptômes se manifestent en bas âge. Pour certaines personnes, ces manifestations ne seront associées à l’autisme qu’à l’adolescence ou à l’âge adulte.  Puisqu’il n’y a aucun traitement connu à l’heure actuelle, les enfants atteints aujourd’hui le seront toujours à l’âge adulte.

Les personnes autistes ont des difficultés au plan social

Réalité : Les règles sociales sont souvent difficiles à comprendre pour les personnes autistes car ces règles sont variables selon les individus et les contextes. En plus, ces dernières ne sont ni écrites, ni expliquées.  Les personnes autistes souhaitent avoir des amis toutefois leur maladresse avec ceux-ci constituent une difficulté importante.

Les personnes autistes sont toutes pareilles

Mythe : Chaque personne autiste est unique et différente autant au niveau de l’expression de ses symptômes que de ses goûts ses intérêts.  Il y a autant de formes d’autisme qu’il y a d’individus.

Les personnes autistes ont une déficience intellectuelle

Mythe : La proportion de personnes autistes ayant une déficience intellectuelle est similaire à celle de la population en générale.  Par contre, il est souvent difficile d’évaluer le quotient intellectuel d’une personne autiste car les tests sont conçus pour des personnes typiques.

Pour en savoir davantage  visitez notre site www.autismemonteregie.org


Sophie Plaisance,
Intervenante à Autisme Montérégie
Document Word Avril 2016: Mythes et réalités sur l’autisme

La féminité et le handicap

Au lendemain de la Journée internationale de la Femme, l’association de la sclérose en Plaques de la Rive-Sud (ASPRS) trouve important de souligner le courage et la détermination des femmes handicapées. Peu importe leur niveau de limitations fonctionnelles dues aux différentes situations d’handicaps et les répercussions qu’elles entrainent, leur autonomie et leur féminité sont souvent durement touchées.

La sclérose en plaques fait partie des maladies où les femmes sont davantage atteintes que les hommes. Pour ces femmes, en plus de vivre avec le choc et les conséquences de la maladie, certaines activités régulières deviennent de plus en plus difficiles à accomplir. Conséquemment, leur estime de soi s’en retrouve considérablement ébranlée.

De vivre avec certaines limitations, effectuer les tâches quotidiennes et prendre soin d’elles-mêmes, plus souvent qu’autrement, atteint et affecte leur féminité. Pour elles, réaliser certaines actions qui nous semblent simples peut s’avérer complexes, comme par exemple, le maquillage, la coiffure, les soins de beauté. Elles doivent également accepter que leur féminitude soit directement fragilisée. Et qu’en est-il de l’intimité, des rencontres amoureuses? Les limitations viennent trop souvent mettre un frein à la séduction.

La féminité ne se résume pas qu’à la coiffure et au maquillage. Leur rôle de mère est un défi de plus lorsqu’elles doivent également composer avec les limitations liées au handicap. C’est tout leur rythme de vie qui est transformé.

Au lendemain de la Journée de la Femme, l’ASPRS tenait à souligner tout particulièrement l’effort que ces femmes atteintes de la sclérose en plaques doivent déployer à chaque instant de leur vie. Prenons donc un moment pour penser à celles qui, au fil des mois et des années, font preuve d’un courage exceptionnel!


Nancy Caron, directrice de l’ASPRS
https://asprs.qc.ca/Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

Document Word La féminité et le handicap

La journée d’échanges sur l’accessibilité universelle et l‘action municipale

49 personnes ont participé à la rencontre, soit des représentants de14 municipalités et de16 organismes communautaires. Ils sont photographiés par petits groupes ,réunis autour d’une table, en plein travail. Chaque photo évoque les échanges entre les municipalités et les organismes communautaires qui œuvrent sur leur territoire.

Document Word Évaluation de l'activité du 3 février 2016

Le programme Florès : un projet particulier et une belle rencontre de sensibilisation

L’association des parents et des handicapés de la Rive-Sud métropolitain (APHRSM) aimerait souligner la générosité des élèves du programme Florès de l’école secondaire Gérard-Filion.

L’objectif du programme Florès est d’assurer une scolarité appropriée à des élèves de 15 à 17 ans, doubleurs de 2e et 3e secondaire et potentiellement décrocheurs, auxquels ne correspond aucun service favorisant pleinement la réussite éducative. Les étudiants de ce programme sont des jeunes très motivés et ils sont choisis selon des critères spécifiques.

Dans le cadre de leur année scolaire, les étudiants réalisent une campagne de financement dans le but de redonner à la communauté. L’APHRSM a été rencontrée par Kevin Gravel-Morin et Brian Paquin, qui ont par la suite fait une présentation devant la classe. L’APHRSM a été choisie par les étudiants comme organisme méritant selon des critères établis.

Ce projet a permis à notre organisme de recevoir une bourse de 750$ et de rencontrer les étudiants dans leur classe. Une belle occasion de les sensibiliser aux adultes vivant avec une déficience intellectuelle avec ou sans incapacités ou handicaps connexes, de leur expliquer l’importance du respect de la différence ainsi que des effets néfastes de l’intimidation envers l’ensemble des personnes handicapées.

Ce n’est pas parce qu’une personne est différente qu’elle ne peut pas faire comme tout le monde : aller à l’école, aimer, s’amuser, etc. Cela nous a permis de démontrer le potentiel des personnes handicapées et qu’il est possible d’adapter les activités afin de les rendre accessibles. C’est en autres, une grande partie des services offerts par l’APHRSM.
Les étudiants ont été sensibilisés aux comportements à adopter, comment apporter leur aide au lieu d’être indifférent, d’acquérir une meilleure connaissance des personnes ayant différentes incapacités et de l’existence de solutions pour pallier leurs incapacités.

Nous félicitons cette initiative et souhaitons qu’elle apporte un nouveau regard sur la différence.


Julie Tourangeau, directrice
https://www.aphrsm.org

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