Campagne du GAPHRSM

Campagne de publication de capsules« Un besoin non comblé est un droit bafoué» démontrant l’impact sur les personnes et les familles en regard de situations vécues et de synthèses illustrant les données que nous avons recueillies auprès des personnes handicapées et des familles membres des organismes communautaires de la Rive-Sud.

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Élections municipales 2017 : accessibilité des lieux de votation

Aux présidents et présidentes d’élection

À l’approche des élections municipales qui se tiendront le 5 novembre prochain, il importe d’instaurer des conditions afin de favoriser la participation des personnes handicapées. De nouvelles dispositions législatives, tout comme des nouveautés concernant le transport adapté, ont été mises en place afin de faciliter l’exercice de leur droit de vote et d’améliorer les conditions d’accès et d’accueil dans chacun des bureaux de vote.

Selon la Charte des droits et libertés de la personne, il est du devoir du responsable de l’organisation des élections de trouver des locaux accessibles et d’accommoder les personnes qui ont besoin d’aide pour voter.Or, certains citoyens, tels les personnes en situation de handicap, ne bénéficient pas toujours des conditions matérielles propices à l’exercice de leur droit de vote.

Pour garantir la participation politique de chaque citoyen, il s’agit de réunir toutes les conditions structurelles et organisationnelles permettant un réel exercice du droit de vote pour les personnes en situation de handicap tout en assurant la continuité dans la chaîne de déplacement :aux abords du bureau de vote, depuis les points d’arrêts des transports publics, les places de stationnement, etc. et ce jusqu’à l’isoloir.

Nous croyons qu’il est également important de sensibiliser et de former le personnel d’élection à l’accueil et à la coordination aux besoins des personnes handicapées, les façons de les accompagner, d’assurer un meilleur accès à l’information des programmes électoraux par l’utilisation de format accessible à tous.

C’est dans cette perspective que le Groupement des associations de personnes handicapées de la Rive-Sud de Montréal (GAPHRSM) invite les présidents d’élection ainsi que les autorités municipales à s’assurer que ces services seront disponibles lors des prochaines élections municipales.

 


Pauline Couture
Directrice générale du GAPHRSM

Le groupement des associations de personnes handicapées de la Rive Sud de Montréal. (GAPHRSM) est un organisme régional voué à la défense collective des droits et à la promotion des intérêts des personnes handicapées et de leur famille. Nous comptons actuellement vingt-huit (28) associations membres représentant toutes les limitations.

Les pistes cyclables pour tous!

Les pistes cyclables sont maintenant ouvertes et permettent les déplacements de nombreuses personnes au quotidien. Bien que préalablement conçues pour les bicyclettes et les personnes se déplaçant en patin à roues alignées, les personnes à mobilité réduite sont nombreuses à les fréquenter.

Tous ne roulant pas à la même vitesse, la courtoisie est de mise. Effectivement il a été observé que les vélos vont en moyenne à une vitesse de 22km/h tandis que les fauteuils roulants motorisés se déplacent à une vitesse de 11km/h. Cette situation occasionne parfois des frictions entre les utilisateurs des pistes cyclables.

La courtoisie est de mise! Conserver une distance respectable lorsque vous dépassez une personne à mobilité réduite afin d’éviter qu’elle ne sursaute et effectue un faux mouvement!

Petit rappel de la règlementation pour les fauteuils motorisés, les utilisateurs ne peuvent pas : rouler sur les autoroutes; conduire avec un cellulaire à la main; conduire en buvant de l’alcool; rouler avec des écouteurs sur les oreilles; circuler sans réflecteur blanc à l’avant et rouge à l’arrière; rouler sans fanion orange triangulaire dans une zone de plus de 70 km/h.

Profitez des pistes cyclables de votre région et du beau temps et offrez un beau sourire à ceux qui partagent cette voie de transport avec vous!


Nancy Caron, directrice générale
Association Sclérose en Plaques Rive-Sud
www.asprs.qc.ca Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

L’accès au transport collectif : un service essentiel pour une vie active

Vous avez de la difficulté à vous déplacer, vous avez une limitation permanente, saviez-vous que vous pouvez être éligible à pouvoir utiliser le service de transport adapté de votre ville? Le transport adapté est un service porte-à-porte pour les personnes ayant une limitation fonctionnelle. Toute personne ayant un handicap permanent est admissible au transport adapté selon certains critères établis par le Ministère des transports, de la mobilité durable et de l’électrification des transports du Québec.

Ne vous empêchez pas de sortir ! Le transport adapté du Réseau de transport de Longueuil (RTL) effectue des déplacements sur l’ensemble du territoire de l’agglomérAutobus accessible avec rampe d'accesation de Longueuil, de Montréal et en périphérie.

La demande d’admission au transport adapté doit se faire sur le site web du RTL : https://www.rtl-longueuil.qc.ca/fr-CA/transport-adapte/admission/Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. ou par téléphone au (450) 670-2992.

Les personnes âgées de 65 ans et plus peuvent également se déplacer en transport en commun régulier et/ou adapté gratuitement sur le territoire de Longueuil en période hors pointe (selon certaines conditions).

Sachez qu’il y a maintenant sept lignes d’autobus du réseau régulier du RTL qui sont accessibles aux personnes ayant une limitation fonctionnelle. Les lignes 1, 4, 6, 74, 77, 177 et 106 peuvent vous accueillir avec votre aide à la mobilité (fauteuil roulant motorisé, fauteuil roulant manuel, déambulateur, canne, etc.).

L’Association des usagers du transport adapté de Longueuil (AUTAL) est un organisme communautaire qui défend les droits et intérêts des personnes utilisant le transport adapté et le réseau régulier accessible. Nous pouvons vous aider dans vos démarches ainsi qu’à vous expliquer le fonctionnement du transport adapté et accessible du RTL. Pour toutes questions ou commentaires, n’hésitez à nous contacter au (450) 646-2224 ou autal@bellnet.ca


Dominique Palardy
Directrice générale

Contexte propice au développement, à l’apprentissage et à la réussite scolaire??

La Commission canadienne des droits de la personne déposait le 9 mars son rapport : Négligés, difficultés vécues par les personnes handicapées dans les établissements d’enseignement du Canada. IL conclut que les personnes handicapées du Canada ne reçoivent pas l’éducation de qualité dont elles ont besoin pour faire leur chemin et réussir dans le marché du travail et souligne le manque de mesures d’aménagement et de soutien en fonction du handicap, le manque de services et de fonds de même que de très nombreux cas d’intimidation et d’exclusion.

Voyons la situation au Québec : en 2014-16, le montant des compressions dans le Réseau scolaire fut de 337 M$. Pour réussir, les élèves handicapés ont besoin de soutien et d’accompagnement pour réaliser leur intégration de manière harmonieuse et les enseignants ont besoin de ressources pour offrir un service éducatif adéquat. Les coupes gouvernementales ont eu des conséquences importantes.

Les écoles ont dû couper des services d’accompagnement pour les élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage. Des postes de conseillers pédagogiques, en orthopédagogie, en orthophonie, en éducation spécialisée et en psychoéducation furent abolis.

Au fil des années, le Québec s’est pourtant doté d’une loi sur l’instruction publique, de la loi assurant l’exercice des droits des personnes; d’une politique d’adaptation scolaire, de la politique À part entière et ce printemps, une nouvelle politique sur la réussite éducative !

Toutes, ont pour objectif, en autres, d’améliorer le niveau de scolarité des personnes handicapées. Mais on n’y arrive pas!

Encore aujourd’hui le manque de services de soutien est un problème criant et met en péril l’inclusion scolaire des élèves handicapés et leur participation sociale. À la fin de leur scolarisation, les obstacles sont nombreux pour le passage à la vie adulte.

Et, ce qui est loin de faciliter les choses, malgré que l’importance et la pertinence des transitions bien préparées n’est plus à faire, la démarche de transition de l’école vers la vie active (TÉVA), en collaboration des partenaires des autres réseaux, mobilisés autour de la réussite, n’est pas une obligation pour l’école!

Le budget du Québec sera déposé la semaine prochaine, espérons que le montant réinjecté au scolaire soit supérieur aux compressions effectuées durant la période d’austérité. Les ressources humaines et financières doivent être déployées en quantité suffisante pour mettre en œuvre des mesures facilitant l’atteinte du plein potentiel des élèves handicapés.


Pauline Couture
Groupement des associations de personnes handicapées de la Rive-Sud de Montréal
www.gaphrsm.ca

Bien déneiger pour une meilleure sécurité

Il a neigé la nuit dernière. On jette un œil dehors. C’est tout blanc, tout beau!

Pour une personne aveugle ou malvoyante, ça peut signifier que se déplacer sur les trottoirs sera plus difficile ce matin. La neige change les textures sur lesquelles se fient les personnes utilisatrices d’une canne blanche. Elles auront du mal à sentir la différence entre le trottoir et la chaussée. Un trottoir bien déneigé éliminera cette difficulté. Et n’oublions pas la glace!

L’accumulation de neige à l’intersection d’une rue complique la traversée. La personne aveugle ou malvoyante doit trouver son chemin en utilisant sa canne ce qui ralentit son déplacement. C’est stressant quand le feu de circulation risque de passer au rouge avant qu’on arrive de l’autre côté et ça peut même être dangereux! Vive les coins de rue bien dégagés, sans « pointes de tarte ».

Si on doit se déplacer dans la rue parce que la ville où on habite ne déneige pas les trottoirs dans notre secteur, notamment en raison d’un règlement municipal, on doit alors longer le banc de neige. Si on rencontre une automobile qui est stationnée, il faudra la contourner en se dirigeant vers la circulation puisque le trottoir est bloqué. Ça aussi, ça peut être dangereux.

Les villes doivent assurer un déneigement et un déglaçage de qualité partout sur leur territoire. C’est une question d’abord et avant tout de sécurité!

Vous aussi pouvez aider. Quand vous déneigez votre stationnement ou votre entrée, évitez de rejeter la neige sur le trottoir. Tous les piétons en sortiront gagnants!


Yvon Provencher
Agent de développement et de communications
Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain
www.raamm.orgCet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

Le « modèle social québécois » est mis à l’épreuve

Dans le contexte d’austérité ou de rigueur budgétaire des dernières années où l’État se désengageait des protections sociales en imposant des compressions et des coupes dans les programmes sociaux, nous constatons de plus en plus une réduction du filet social ce qui affecte la population en général et plus spécifiquement les plus vulnérables d’entre nous. Peu de structures ont été épargnées ce qui ébranle considérablement notre vision d’inclusion quant à l’avenir.

Cette situation a forcé le statu quo dans plusieurs ministères et organismes publics. Peu de développement ou améliorations ont été observés touchant directement la vie des personnes handicapées et de leurs familles. Nous avons aussi observé des reculs en éducation, en emploi, au soutien des familles, au soutien à domicile, au transport, à la sécurité du revenu et plus encore.

Ce changement important dans les politiques de l’État, soucieuses d’élaborer des politiques stimulant la compétitivité, répondant aux impératifs financiers au détriment de l’aspect humain a mis à mal nos services publics au profit d’une vision comptable. On transforme « aider les autres » en « faire des profits ». On est loin d’un projet collectif de solidarité et de justice sociale…

La réduction de l’offre des services publics contribue à l’exclusion des personnes handicapées entrainant des interruptions de services, des coûts supplémentaires pour les familles, le recours au secteur privé, l’isolement et l’appauvrissement.

Pendant que le gouvernement modifie son discours pour parler de prospérité en 2017, des dommages considérables ont déjà été faits : les services à la population se retrouvent soit déstructurés, soit sous-financés, soit les deux. Est-ce que les investissements annoncés combleront les coupes radicales de 2015-16 ?

Nos choix de société ont pris, à notre avis, un recul important à bien des égards. Cet état de fait est peu reluisant pour l’avenir, et ce, tant pour le milieu associatif que pour les citoyens que nous représentons.


Pauline Couture
www.gaphrsm.ca

Document Word Le « modèle social québécois » est mis à l’épreuve

Un toit pour tous: Vivre chez soi, vivre son choix

Quand on crée des logements communautaires, on crée des milieux de vie. Les personnes en situation de handicap doivent pouvoir choisir elles aussi leur lieu de résidence et leur milieu de vie correspondant à leurs besoins.

Accessibilité, adaptabilité, adaptation sont des termes fréquemment utilisés. Pourtant, si on tente de recenser des loyers ayant ces caractéristiques et de trouver un logement qui répond à des besoins particuliers dans sa région ou dans sa ville, ceci représente tout un défi! Certains organismes, comme le nôtre, tentent de soutenir ces recherches mais la demande est grandissante et dépasse l’offre de disponibilité.

Vous êtes à faible revenu, il y a une liste d’attente de quelques années pour obtenir un logement à prix modique dans une OMH. Si vous vivez aisément, vous pouvez vraisemblablement aménager dans un condo clé en main selon vos besoins. Entre les deux, vous pourrez peut-être trouver un logement, mais il ne sera accessible que par la porte de garage. Pour le reste, vous devrez faire appel au Programme d’Adaptation du Domicile (PAD) pour procéder à certaines adaptations et ce, si votre propriétaire est consentant.

Vivre, manger, se vêtir, se nourrir et s’abriter sont des besoins fondamentaux de l’être humain. Pourtant, chez certains, le simple fait de se trouver un lieu de résidence peut représenter tout un casse-tête. Du jeune accidenté de la route à la personne vieillissante, personne n’est à l’abri de devoir un jour se relocaliser. Des projets de logements sociaux sont indispensables pour combler la demande.

Nous demandons une plus grande disponibilité du logement privé accessible et du soutien des programmes en habitation afin de répondre adéquatement à un besoin de base: se loger convenablement et en fonction de son choix de vie.


Mélanie Boucher
Association d’informations en logements et immeubles adaptés

www.ailia.info Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

Une expérience de travail réussie pour des adolescents autistes

Grâce à la collaboration des partenaires de la table des personnes handicapées de la Rive-Sud (TPHRS) et de la coopérative jeunesse de service de Brossard(CJS), deux adolescents autistes ont eu la chance cette été pour sur une période de huit semaines de vivre une première expérience de travail dans une CJS.

En plus d’avoir à apprendre les habiletés relatives au travail (la ponctualité, tenir ses engagements, faire les tâches demandées etc.) ces adolescents ont eu aussi la chance d’être initiés à la tenue d’un budget, à la gestion des ressources humaines, à l’organisation des activités, à la promotion de l’entreprise et de s’impliquer activement dans un conseil d’administration.

C’est avec beaucoup de fierté qu’ils ont dressé le portrait de leur été : « j’ai senti que j’étais au centre du projet et que c’était moi qu’on consultait et pas mes parents » nous a mentionné un des participants! « Cela m’a confirmé que j’avais les qualités requises pour exercer le métier que je souhaite faire plus tard » nous a confié un autre participant. Du côté des animatrices, le constat est aussi très favorable « ces deux jeunes ont été un moteur important pour le groupe. Leur enthousiasme, leur engagement envers le projet et leurs idées créatives ont eu un impact important tout au long de l’été ».

Cette expérience est le début d’une belle collaboration et nous souhaitons que ce projet puisse être offert à plus d’adolescents autistes l’an prochain partout en Montérégie


Sophie Plaisance
www.autismemonteregie.orgCet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

Un signal sonore bien utile !

Vous est-il déjà arrivé d’entendre une petite mélodie venant d’un coin de rue, vous ne savez trop d’où, et d’apercevoir une personne se déplaçant à l’aide d’une canne blanche ou d’un chien-guide traverser l’intersection? Levez les yeux, vous verrez de petits haut-parleurs fixés sur les poteaux.
Afin d’aider les personnes aveugles et amblyopes à traverser certaines intersections, des feux de circulation munis de signaux sonores y sont aménagés. Il n’est pas évident pour une personne ayant une déficience visuelle de traverser à une intersection lorsqu’il y a un manque d’indices sonores; le danger est d’entamer son déplacement à un moment inopportun et de dévier pendant la traversée de l’intersection.

Un feu de circulation muni d’un signal sonore permet à la personne aveugle ou amblyope de savoir à quel moment initier la traversée et la mélodie diffusée en alternance lui permet de suivre une ligne droite. De plus, aucun mouvement de véhicule n’est autorisé lorsque le feu sonore est activé.

Comme tout le monde, les personnes aveugles et amblyopes sortent pour aller travailler, faire des courses, assister à des spectacles, visiter des amis, etc. Plusieurs de ces déplacements peuvent se faire à pied, ce qui implique inévitablement qu’elles auront des intersections à traverser. C’est pourquoi le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) participe, entre autres choses, à des comités consultatifs et milite auprès des villes afin d’accroître les installations de feux de signalisation munis de signaux sonores et de s’assurer de leur bon fonctionnement. Nous favorisons ainsi les déplacements de tous pour une pleine participation sociale.


Lyne Simard, Agente de développement et de communication
lsimard@raamm.org
RAAMM